La grenouille avait raison
La grenouille avait raison
Du 30.03.2017 au 01.04.2017
James Thierrée / La Compagnie du Hanneton
Quel spectateur n’a pas un jour été ébloui par la singularité d’une mise en scène, la beauté d’un texte, la perfection d’un jeu d’acteur ? N’est-ce pas, d’ailleurs, l’un des buts recherchés que de nous troubler ? Voici donc une sélection tout en émotions, qui ne devrait laisser personne de marbre.
Villefranche-sur-Saône Féerie et poésie : deux termes qui collent à la peau des spectacles imaginés par James Thierrée, petit-fils de Chaplin. Mystère des titres, fantasmagorie des images, mélange des genres… Sur ce terrain, La Grenouille avait raison tient ses promesses. Et si l’art du clown et du pantomime sont au cœur de cette dernière création, musique et danse ne sont pas en reste.
Valence Inspiré du poème perse éponyme du XIIe siècle, Le Cantique des oiseaux mêle avec grâce et réussite théâtre d’ombres, musique et chorégraphie. Deux danseuses, accompagnées d’une voix off, jouent de leur silhouette pour conter l’histoire de ces oiseaux partis à la rencontre de la Sîmorgh, être merveilleux. Une fabuleuse métaphore de la condition humaine et de la quête de liberté.
Kitakyushu Spectacle de butô, danse née dans le Japon de la fin des années 1950, Tobari (photo) réunit huit danseurs de la compagnie Sankai Juku, l’un des ensembles de butô les plus connus de la scène internationale. Crâne rasé et corps poudré de blanc, les interprètes jouent de la pesanteur pour la joindre au mouvement. Le titre qualifie un voile de tissu séparant un espace en deux parties. Il évoque ici avec onirisme, le passage du jour à la nuit. Comme un dialogue avec l’invisible.
© Sankai Juku
La grenouille avait raison
Du 30.03.2017 au 01.04.2017
James Thierrée / La Compagnie du Hanneton
Le cantique des oiseaux
Les 08 et 09.03.2017. Aurélie Morin et la compagnie Le théatre de Nuit.
Tobari, as if in an inexhaustible flux
Le 19.03.